Anniversaire de Scotty

Immense écrivain américain non ?
Pour pendre la crémaillère de mon nouveau forum littéraire, j'invite les gens à en parler.
Que pensez-vous de la littérature des States ?
Bon vent à ce site qui sera cool mais intolérant aux mots dégradants les animaux,  nos parents, les gosses et les enfants, les arbres.

Lady, à propos de "mots dégradant les animaux", je profite de cette case pour répondre à ce que vous dites dans "Nos vrais amis",
à savoir que vous avez lu sur un autre site un texte où l'auteur dit sa haine des chiens. Je suppose qu'il s'agit de ce petit sonnet
signé mézig :

Un fléau sur pattes

Quel est ce chien qui me querelle ?
Quel est ce roquet ombrageux
Qui m'accable de cris hargneux,
Alarmant toute la ruelle ?

Cerbère à la voix de crécelle,
Qui troubles la paix de ces lieux,
Toi qu'un portail cache à mes yeux,
Que ne t'ai-je sous ma semelle !

Ah ! je vous hais, maudits cabots !
Petits teigneux ou gros ballots,
Votre tapage m'horripile.

Sans vous, et quelques excités,
Sombres crétins motorisés,
Il fait si bon flâner tranquille.

Ho ! Relax ! C'est juste une amusette. Souvenir de balades matinales, quand un roquet planqué sous un portail
me tirait brusquement de ma rêverie... De haine point n'éprouve envers la gent canine.

J'aime tous les toutous,
Les loulous, les chiens-loups,
Les labradors itou,

Les colleys, les caniches,
Les sécots, les fortiches,
Avec ou sans ratiches,

Je les aime et, ma foi,
J'en prendrais avec joie,
Dans un restau chinois...

Ici on est face à une caricature amusante et poétisée. On sent bien que l'auteur n'a ni haine ni mépris, mais joue à : avec une ambiguité alimentaire dans le mot :" aime"...  En fait, mon propos concerne deux phrases dans un récit, venant d'une femme n'ayant pas la culture des chiens avec un dégoût inné bien marqué et véritable. C'est complètement différent. Mais je ne veux pas polémiquer. Dans certains pays pauvres, les animaux même de compagnie, sont considérés tels des meubles ou des parasites. Surtout dans les Iles d'ailleurs. Vaste et triste sujet que cette séculaire compétition entre humains (dits humains) et bêtes.
Sinon je note les rimes embrassées et les assonnances hypochoristiques en :" i, ou, o, oi "  moqueuses au premier degré car tendres et burlesques dans le style des humoristes/chansonniers des années folles. Par contre ce n'est pas un sonnet. Faudrait demander au père Dupanloup, sauf qu'il reste fidèle à qui l'on sait. Bref, pas mal dirait feu Garcimore...

C'est un sonnet en octos.

Il y en a plusieurs dans les Fleurs du Mal.

Je suis la pipe d'un auteur,
On voit, à contempler ma mine
D'Abyssinienne ou de Cafrine,
Que mon maître est un grand fumeur...

"La pipe"

Beaudelaire est le seul a avoir perverti les rimes du sonnet afin de faire des faux sonnets expérimentaux, je crois.

Baudelaire. Pourquoi perverti ?

Ah merdasse ! Il fait le bo ce gonze...

J'ai pas compris où est la perversion des rimes ?
Quant au reste, deux quatrains + deux tercets = sonnet. Non ?

Karl Bodler, mon prochain pseudo.